Crosby87

883 mots 4 pages
Platon, philosophe grec et grand disciple de Socrate et d’Héraclite, a révolutionné la façon de penser et de se questionner des gens. Composée presque entièrement de dialogues, son œuvre s’interroge sur les réalités inaltérables et les problèmes majeurs de la philosophie occidentale. Étant encore jeune, celui-ci produit un dialogue où il met en scène Socrate, Hippias et Eudicos. Ainsi, dans Hippias mineur et la tromperie, une véritable opposition d’idées autour du mensonge est présentée. Or, selon l’idéologie ressortant de ce dialogue, il est intéressant de se demander si pour tromper autrui il faut en être conscient et connaître le sujet mis en évidence? Premièrement, nous pourrions argumenter cette idée à l’aide du fait qu’une personne consciente du mal qu’elle fait, est plus efficace dans sa tromperie qu’une personne ignorante. Dans le même ordre d’idée, nous pourrions aussi défendre l’idée qu’une personne qui trompe doit connaître le sujet de son méfait, or, il est apte à dire la vérité. Toutefois, il est aussi possible de défendre une idée opposée, puisqu’un mal reste un mal, un mensonge, qu’il soit volontaire ou pas va toujours être considéré comme un délit. (187 mots)
D’après moi, pour tromper, une personne doit être au courant du sujet de son acte et, par conséquent, en être conscient. J’ai choisis donc de défendre la première position versus la deuxième. Par contre, avant d’argumenter sur la présente position, je vais expliquer ce qu’est un mensonge pour Platon et qu’est-ce que le fait d’en être conscient. Selon ce philosophe grec, il faut toujours agir raisonnablement, selon notre vertu et avec sagesse. Or, un mensonge est une assertion contraire à la vérité, c’est une sournoiserie utilisé pour tromper la pensée d’autrui. Selon Platon, le mensonge est un mal. En ce qui concerne la conscience, c’est ce que l’âme, dans toute sa dualité avec le corps, pense. C’est la perception d’un sens moral, un jugement de valeur de ses propres actes. Dans ce cas, si

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