« Crépuscule » de guillaume apollinaire
Ce poème est composé de cinq quatrains d’octosyllabes. Il y a aussi les quatre types de rimes (embrassés, suivies et croisées).
I-Un spectacle fantastique
Ce poème met en scène un spectacle qui est du genre fantastique. Pour cela Apollinaire joue sur plusieurs éléments.
a)Le lexique du spectacle
On trouve tout un champ lexical du spectacle, et plus précisément du spectacle de rue : « charlatans » ; « tréteau » ; « l’arlequin » ; »salue » ; « le nain ».
Les vers 7 et 8 nous rappellent peut-être un décor de théâtre. Chaque strophe correspond à une petite scène, dans laquelle apparaît un personnage du mon du cirque.
b)Le lexique de l’entre-deux
Ce poème se passe dans une atmosphère mystérieuse, étrange, angoissante. On est dans le monde de l’entre-deux de la frontière entre deux mondes. Le « crépuscule » est le moment entre le jour et la nuit et de manière symbolique entre le jour et la mort. « frolée » :on touche une personne sans la toucher ; « les ombres des morts » qui rappellent les ténèbres ; « pâles » et « blême » : on est au bord de la disparition, entre l’être et le non-être.
Le poète plonge le lecteur dans un univers angoissant, de l’entre-deux, entre la vie et la mort ; bref on est dans un monde d’hommes et de fantômes. La mort est omniprésente avec les « ombres » qui peuvent être des spectres.
c)Registre fantastique
Ce monde est peuplé de créature étrange même inquiétante : « sorciers » ; « fées » ; « l’aveugle ». Dans les récits fantastiques, les aveugles sont souvent des extralucides. Le nain est quant à lui, le gardien d’un monde avec des pouvoirs magiques. L’arlequin décroche une étoile. Le surnaturel s’impose dans ce poème.