Culture in vitro
Exemples d’utilisation
Utiliser un fragment de plante pour reproduire un individu comme dans le bouturage, ou pour l’associer à une autre plante, comme dans la greffe, sont des biotechnologies anciennes. De ces techniques sont dérivées des méthodes plus fines, partant de fragments de plus en plus réduits, jusqu’à la cellule isolée ou le gamète. Les biotechnologies végétales reposent principalement sur les cultures in vitro. Les premiers résultats intéressants de culture de tissus végétaux furent obtenus par Gautheret, Nobecourt et White en 1938. Elles se font hors sol, en conditions stériles et très contrôlées, dans des flacons ou tubes fermés, sur des milieux synthétiques solides ou liquides, contenant des sels minéraux, une source énergétique et des adjuvants. Les applications sont nombreuses aujourd’hui tant dans le domaine de l’horticulture que dans celui de la recherche (notamment en amélioration des plantes), ou encore pour conserver la diversité variétale (Conservatoires) ou sauvegarder des espèces menacées. Les techniques de culture in vitro cherchent à contrôler les facteurs de l’environnement (température, lumière, composition du milieu…) du fragment de plante mis en culture afin de l’orienter cers un programme d’évolution déterminé. Premier élément : toutes les cellules du végétal n’ont pas les mêmes potentialités au cours du développement. Certaines se spécialisent et se différencient et perdent leur possibilité de se diviser. D’autres forment des plages de cellules indifférenciées qui forment les méristèmes et qui se divisent activement. Ce sont des zones à l’origine de la croissance (en largeur ou en longueur) des plantes. Deuxième élément : des régulateurs de croissance ont été identifiés. Ils affectent la vitesse de croissance des cellules et leur différenciation, et sont impliqués dans les corrélations entre organes. La découverte de ces substances (auxines, gibbérellines, cytoquinines, acide abscissique, éthylène,