Culture
La sociologie ne juge pas mais analyse le travail de ce jugement. L’histoire des arts a plus travaillé sur l’analyse de la succession des styles et sur les évolutions des activités artistiques. Ce discours restera très important jusqu’au XIXème siècle, en donnant un ordre de jugement de valeur qui au sein de l’histoire de l’art suscitera des débats : à savoir si l’analyse de l’évolution permet ou non de fonder un jugement de valeur. La critique d’art est une activité d’analyse et de jugement des œuvres qui ne prête pas à la scientificité, mais tente de jouer un rôle d’information qui comporte des jugements de valeur comme la presse. Il y a ici aucune nécessité d’être rationnel ou non. La rationalité, en théorie, ne fait pas part de leurs activités. Cela ne se réduit pas qu’à la presse mais aussi aux catalogues, aux textes de présentation et d’explication. Parmi eux se trouvent des discours de collectionneurs ou même de bloggeurs.
Alors que fait-on de tous ces discours ?
Les discours des historiens et de philosophes sont-ils pour nous de simple discours documentaires ou des ressources théoriques ou les deux ? Cette question agite nombres de débats.
Définissons la discipline, définissions l’objet. C’est déjà une chose difficile car la question « qu’est-ce que ? » porte sur l’essence des phénomènes (c’est de la philo) et c’est une question fixe, susceptible d’aucune variation.
Et dans l’arsenal de la sociologie il n’y a pas de place pour l’essence, tout est le résultat d’un processus social donc influençable par des