Culture
« Bon, une autre hybride qui ne se vendra pas… » me disais-je tout bonnement en anticipant l’arrivée de cette Sonata. Car elle a beau être jolie, il n’en demeure pas moins que les berlines intermédiaires à motorisation hybrides se vendent au compte-goutte, comme toutes les hybrides d’ailleurs !
Mais ça, c’est ce que je me disais avant de faire l’essai de la voiture. Et pour l’heure, je vous dirais que j’ai complètement changé mon fusil d’épaule. En fait, cette voiture m’a impressionnée au point de me convaincre qu’elle contibuera à faire grimper le pourcentage des ventes d’hybrides chez les intermédiaires, qui n’est actuellement que de 3%. Pour la concurrence, pensez Ford Fusion hybride, Toyota Camry hybride et…ouais…disons la Nissan Altima hybride.
Évidemment, cette Sonata impressionne d’abord par sa carrosserie carrément charmante, qui nous change des autres berlines à saveur de vanille. Et vous aurez peut-être remarqué qu’on a en plus, passablement modifié la carrosserie de cette version, histoire de la différencier des autres Sonata. Ainsi, la voiture hérite de nouveau feux arrière, d’un pare-choc arrière sans orifice accordé au pot d’échappement, de jantes uniques, de logos bleutés et surtout, d’une partie avant complètement redessinée.
Mentionnons au passage qu’à cette immense grille de calandre, qui rappelle quelque peu certains produits Mitsubishi, s’intègre des plateaux mobiles visant à améliorer l’aérodynamisme en fonction de la vitesse. Ainsi, on obtient un coefficient de trainée maximal de 0,25, un des meilleurs de toute l’industrie automobile.
Formule Camry !
Comme dans le cas de la Camry hybride, cette Sonata sera proposée dès janvier en deux versions, soit de base et Limited, la seconde s’accompagnant du cuir, du système de navigation, du toit ouvrant, etc…
Néanmoins, la Sonata hybride, qu’importe la version, propose un environnement riche et confortable, lequel s’accompagne d’un nombre toujours plus élevé de