Critique : Cyrano de Bergerac.

Ce mercredi 27 avril, nous sommes allés voir Cyrano de Bergerac, d’Edmond Rostand, à l’Aula Magna, à Louvain-La-Neuve. Cette pièce de théâtre très classique, nous plongeait dans la vie de Cyrano, un homme qui est un fort long nez. Il est amoureux de sa cousine, Roxane. Mais n’ose pas lui dire car il se trouve moche et qu’elle est belle. Lorsque qu’un jour, elle sollicite avec lui une entrevue dans une rôtisserie, Cyrano est empli d’espoirs. Elle lui avoue qu’elle est amoureuse de Christian, un beau jeune homme qui s’apprête à rentrer chez les cadets de Gascogne. Elle lui demande de protéger Christian. Cyrano accepte et va même plus loin, il l’aide à séduire Roxane. Il arrive à la séduire et ils se marient rapidement. De guiche, jaloux de Christian l’envoie en siège juste après son mariage. Tous les jours, Cyrano enverra des lettres à Roxane. Là-bas, Cyrano continue de protéger Christian. Quand celui-ci comprend que Roxane aime plus son esprit que lui, qu’elle aime donc Cyrano, il lui demande de tout dire à Roxane. Au moment où il allait tout annoncer, Christian se fait tuer au front. La pièce se termine 15 ans plus tard, quand Cyrano est sur la fin de sa vie, il annonce à sa cousine que c’est lui qui rédigeait les vers de Christian.

Quand on regarde le jeu des acteurs, il est impressionnant. Je commence par Cyrano, joué par Christophe Brault, qui tient des monologues très long à lui tout seul. Sur les 2600 vers que la pièce se compose, il en récite plus de la moitié. Il bougeait et occupait bien tout l’espace scénique. Il avait un jeu vraiment remarquable. Il vivait vraiment bien son personnage. Toute la troupe était brillante, ils nous plongeaient dans l’ambiance des années 1830. Ils jouaient magnifiquement bien. Certes leurs répliques étaient plus courtes que celle de Cyrano, mais elles étaient très bien récitées.
Au niveau du décor, ils utilisaient des panneaux en bois qui coulissaient sur un rail. A chaque acte, ils