Fiche de lecture
« Les nourritures affectives »
De Boris CYRULNIK

Boris CYRULNIK est à la fois neurologue, psychiatre et psychanalyste. Il porte également un grand intérêt à l’éthologie. C’est en appui sur cette discipline qu’il publie en 1993 « Les nourritures affectives ». Sa démarche constitue à reprendre l’ensemble des idées reçues en psychologie et de les repenser à partir de l’observation des comportements animaliers. Soucieux de comprendre l’être humain, c’est dans cette optique qu’il publie de nombreux autres livres. Dans son livre « les nourritures affectives », il aborde la question de l’affectivité, en expliquant sa genèse et ses rôles dans le développement humain. Nous étudierons ce livre en commençant par un résumé, puis nous poursuivrons par le commentaire et l’analyse des points importants de son développement.

1ère partie : Résumé de l’ouvrage

L’observation est très influencée par nos sens, le contexte et l’histoire propre à chaque individu. Une observation juste et constructive nécessite donc la comparaison : celle de l’homme à l’animal. L’affectivité est souvent mise de côté par un monde intellectuel séparé du monde sensoriel. Elle est pourtant primordiale dans les interactions entre individus. Sa genèse et ses fonctions seront ici définies à partir de six grandes questions.

Le hasard de nos rencontres serait-il déterminé ? L’apparition de deux sexes différents rend la rencontre nécéssaire à la survie de l’espèce. Celle-ci se révèle être déterminée par différents facteurs.
Chaque espèce possède un système nerveux et sensoriel propre qui lui permet d’être sensible à des signaux en particuliers. Lors d’une rencontre l’ensemble de ces signaux réveillent une émotion dépendante de l’espèce, de la culture ou de l’individu lui-même. C’est ainsi que nos sens en éveil, influencent nos comportements et notre manière de percevoir ces signaux. Tout peut alors faire signe.
Si l’animal donne une valeur symbolique à des signaux à