Céline voyage au bout de la nuit
- la répétition de ça qui rend la première phrase du livre significative ;
- la réduction de la négation verbale à son second terme, « pas » ;
- la suppression du pronom dans « Faut être osé » (page 192) : Bardamu, voyant les gens cracher par terre à Manhattan, se scandalise ; sa réprobation morale le met du côté des gens bien, mais sa faute de syntaxe montre qu'il est du peuple ;
- la suppression d'une bonne part de la ponctuation, surtout des virgules, ce qui crée des ambiguïtés : « Ils en prenaient eux les gens de la fête » (page 480) : faut-il comprendre que les gens prenaient de la fête ou qu’il y a des « gens de la fête »? ;
- l'emploi explétif de « que » ;
- le renoncement à l'inversion des termes du syntagme verbal dans des phrases comme « que je lui dis », « qu'il me répond » ;
- le redoublement, sous forme d'un pronom, d'un élément présent dans la même phrase sous la forme d'un substantif ou d'un autre pronom ; il peut s'agir d'une anticipation : « Il avait l'air de la saluer lui, ce cavalier à pied, la guerre, en entrant » (page 16) ou d'une reprise ;
- le renoncement à la