Céramique campaniforme
SALANOVA L. (2005)- Le Campaniforme, in J. Rosen dir., Bilan critique des approches céramologiques, du Néolithique à l'Epoque moderne, Dijon, p.14-22
Introduction
L'article que nous avons choisi de traiter est la transcription d'une communication qui a été faite par Laure Salanova, rattachée à l'équipe de Protohistoire européenne de la MAE de l'université Paris X, lors d'une journée de séminaire baptisée Bilan critique des approches céramologiques, du Néolithique à l'Epoque moderne organisée par Jean Rosen de la Faculté des Sciences de l'université de Bourgogne de Dijon en juin 2005. Cette journée d'exposés-débats était la troisième d'un programme intitulé « Matériaux, techniques et sociétés, du Néolithique à l'époque moderne » (la première Céramique et sociétés s'était tenue en juin 2002 et la seconde L'archéologue et l'archéomètre en octobre 2003). Le but de cette journée était, comme le précise Jean Rosen dans son préambule, de ''susciter un bilan comparatif critique des approches céramologiques sur le très long terme, sous la forme de panoramas très généraux''; cette comparaison entre les différentes périodes étant facilitées par l'adoption d'un schéma de présentation commun à tous les intervenants: tout d'abord historiographie de la discipline, exposé des méthodes, bilan actuel des connaissances et enfin perspectives de la recherche.
Il est en effet important de pouvoir comparer les méthodes d'étude de la céramique d'une période à l'autre car c'est le matériau qu'on retrouve le plus fréquemment en archéologie comme témoin d'une occupation humaine du Néolithique jusqu'à l'époque contemporaine; ainsi, cette comparaison doit être génératrice d'innovations méthodologiques pour les céramologues de chaque période et également permettre une étude diachronique des sites (par une certaine homogénéisation des méthodes).
L'article de L. Salanova se rapporte au Campaniforme. Nous nous permettons de citer les premières