Dactylographie
Ce processus d'émergence de la dactylographie a d'abord initié par le milieux des affaires, avec l'application du taylorisme à l'organisation des bureaux, théorisée par exemple par William Leffingwell ou le couple Gilbreth (auteurs du roman autobiographique Treize à la douzaine). Il s'est ensuite étendu à l'administration, pendant que le métier de dactylographe était sujet, dès les années 1910, à une standardisation, concomitante à celles des machines à écrire. Des méthodes de dactylographie ont ainsi été inventées, jusqu'à que celle consistant à taper à dix doigts, sans regarder le clavier, prenne le dessus (les premières méthodes n'utilisaient que deux ou trois doigts). En même temps, les claviers étaient standardisés, dans une procédure n'excluant pas un certain nationalisme (l'affiche publicitaire de la machine de la Manufacture d'armes de Paris, en 1924, présente des poilus). Certaines propositions tombent ainsi dans l'oubli, telle le clavier ZHJAYSCPG d'Albert Navarre, auteur de traités de dactylographie, ou la disposition Dvorak qui ne parvient pas à s'imposer