L’esprit philosophique qui cherche à trouver l’origine de la connaissance ainsi que sa fin demeure impuissant face à l’ampleur des éléments existants qui la composent. Dans ce texte l’auteur soutient la thèse selon laquelle la limite de la connaissance de l’homme ne doit pas être celle que l’on adopte pour le réel. Or cette idée peut être comprise comme une critique adressée aux réalistes qui pensent que le réel est bien tel que je le perçois et tel que je le connais. Ainsi il faut distinguer la connaissance de l’existence. Les limites de notre connaissance correspondraient – elles aux limites de l’existence ? En effet, Dennett, explique de la ligne 1 à la ligne 6 la différence entre l’existence et la connaissance. Puis de la ligne 6 à la ligne 11, Dennett explicite sa thèse. Puis de la ligne 11 à la fin, le philosophe décrit des exemples concrets afin de soutenir sa thèse. La substance incorporelle existe-t-elle ? Mais le fait d’exister est ce seulement le fait de posséder l’être, ou est-ce le fait d’être dans la réalité, le temps et l’espace ? Il se trouve une confusion entre le fait d’exister et le fait de savoir que la chose existe.

La connaissance, originaire du latin cognosco, désigne le fait d’apprendre à connaître, aussi le fait de vouloir connaitre ce que l’on peut savoir d’une chose. L’existence, du latin exsistentia, désigne ici le fait d’être présent à la perception. Le mot « chose » utilisé à la ligne six, désigne ici l’ensemble des éléments qui composent la réalité telle que celle-ci nous apparait, ainsi il existe des éléments matériels mais aussi des éléments spirituels et immatériels comme l’esprit. L’étude philosophique de l’être permet d’étudier l’ensemble des propriétés qui composent un étant mais il existe une différence entre le fait de croire que cette chose existe et le fait de savoir que cette chose existe. Il faut donc distinguer le fait de connaître une chose et le fait de savoir en quoi consiste cette chose. Platon soutient la thèse