Dans un contexte actuel difficile où la délinquance juvénile a fortement augmenté, où les médias s’emparent de tous les faits divers, où les pouvoirs publics montrent une impuissance à gérer de nombreux problèmes, faut-

1800 mots 8 pages
Dans un contexte actuel difficile où la délinquance juvénile a fortement augmenté, où les médias s’emparent de tous les faits divers, où les pouvoirs publics montrent une impuissance à gérer de nombreux problèmes, faut-il réprimer ou éduquer ?

Une réelle explosion de la délinquance juvénile s'observe dans notre société. Les auteurs de cette violence sont de plus en plus jeunes et les actes de plus en plus violents. Les "quartiers" dont il est question quand on parle de violence n'ont pas toujours été synonymes d'insécurité. Un des facteurs de la montée de la violence correspond à la fin des années 70 en même temps que le chômage touchait ses habitants. Aujourd'hui, d'autres facteurs ont fait surface dont la sensation d'exclusion, l'échec scolaire, le délaissement familial et la banalisation de la violence par la société. Pour répondre à cette délinquance en forte augmentation le gouvernement a décidé de durcir la loi pour être plus répressif. La responsabilité pénale ainsi que l’âge minimum d’incarcération serait de douze ans (ce qui correspond dans un cursus scolaire normal à la classe de 5°). Ainsi, est-il normal qu'un mineur qui commet des actes de délinquance ne soit plus considéré comme un enfant en difficulté, qui est victime de son milieu social et qui a besoin d’aide et d’éducation, mais comme un individu qui a choisi de commettre des infractions et qui mérite donc d’être sanctionné?
Au cours de cette dissertation, j'expliquerai que la répression est loin d'être la solution mais qu'une sanction peut tout de même avoir une certaine dimension éducative dans un cas précis. Puis, je finirai par détailler ce que peuvent apporter les institutions à visée pédagogique destinées aux jeunes délinquants. La sanction peut être nécessaire. Les adultes ont tendance à céder facilement, un éloge de la fermeté permettrait un retour de repères plus stable pour le jeune. Sans devenir synonyme de rigidité, la fermeté n'a pas pour but d'interdire mais de rendre

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