De démocrite et d’héraclite
I-Une nouvelle manière de penser :
Selon Montaigne, Le jugement à savoir l’exercice de l’esprit est faillible et limité. Il est d’ailleurs à l’image de l’homme, qui placé au centre de la pensée humaniste, est considéré pour ses qualités mais aussi ses faiblesses.
En effet Montaigne considère « l’ignorance » comme « sa forme maitresse », c'est-à-dire la disposition principale et initiale de son esprit. Il ne nie pas donc ses faiblesses, et ne rejette pas un éventuel retour « au doute » et à « l’incertitude » et admet l’imperfection de son Jugement.
Aussi, L’utilisation de La métaphore du gué qui, dans un cours d’eau, est une zone où le niveau de l'eau est assez bas pour permettre la traversée à pied, montre la variation de la difficulté et de la complexité des sujets traités. En sondant le gué, Montaigne examine la difficulté du sujet traité, et « s’il trouve » le gué « trop profond pour sa taille » il reste sur la rive. Il « prend conscience » de son incapacité et il se vante « d’ailleurs » de cet effet de son jugement, car concevoir la complexité du monde qui nous entoure est le premier signe du jugement et de l’exercice de l’esprit.
De cette conception humaniste,