De gaulle et les medias
Droit constitutionnel
Commentaire de texte
Réalisez un commentaire de texte à partir des différents extraits suivant :
« Pourtant, ce qui est écrit, fût-ce sur un parchemin, ne vaut que par l’application. Une fois votée la Constitution nouvelle, il restera à la mettre en pratique de telle sorte qu’elle soit marquée, en fait par l’autorité et l’efficacité qu’elle va comporter en droit. Ce combat-là, aussi sera le mien. Car il est clair, qu’en la matière, ma conception n’est pas celle des tenants du régime qui disparaît. Ceux-là tout en affirmant que c’en est fini de la confusion d’hier, comptent bien, au fond, que le jeu d’antan rendra la prépondérance aux formations politiques et que le Chef de l’Etat, sous prétexte qu’il est un arbitre dont on voudrait qu’il ne choisisse pas, devra la leur abandonner. Beaucoup d’entre eux apprennent donc sans plaisir mon intention d’assumer la charge. Quand ce sera chose faite, ils s’accommoderont d’abord de me voir jouer le rôle tel qu’il est et tel que je suis, comptant que je vais écarter d’eux la poire d’angoisse de l’Algérie et calculant qu’aussitôt après je quitterai bon gré mal gré la place. Mais comme, ce nœud gordien tranché, j’entreprendrai d’en dénouer d’autres ils crieront au viol de la Constitution parce que le tour qu’elle aura pris ne répondra pas à leurs arrières pensées ».
Charles De Gaulle, Mémoires d’espoir. Le renouveau 1958-1962, Plon, 1970, p. 37.
Sujet donné et corrigé établis par Didier Blanc, maître de conférences, avec le concours de Thomas Passos Martins, ATER
Constitution, texte vivant qui « ne vaut que par l’application ». Telle est la vision pragmatique du fondateur de la Vème République. Autrement dit, la Constitution est traversée par les faits et les intentions au point de transformer la pratique en vecteur du droit. Pour cette raison fondamentale, l’analyse d’un régime politique donné exige une double