de gaulle
Dans notre Normandie, glorieuse et mutilée
Bayeux et ses environs, ont été les témoins d’un des plus grands événements de l’Histoire
C'est ici que commença la victoire finale des Alliés et de la France ; que l’effort de ceux qui n’avaient jamais cédé trouva sa décisive justification ; que sur le sol des ancêtres réapparut l’Etat légitime dont la souveraineté réelle avait été transportée du côté de la guerre, la liberté, la victoire sauvegardé dans ses droits, sa dignité, son autorité préservé des ingérences de l’Etranger capable de rétablir unité nationale et impériale d’assembler toutes les forces de la patrie et l’Union française de porter la victoire à son terme en commun avec les Alliés de traiter d’égal à égal avec les autres grandes nations du monde de préserver l’ordre public de faire rendre la justice de commencer notre reconstruction.
§ 3 à 6
Les institutions antérieures ayant abdiqué, le salut devait venir d’une élite spontanément jaillie des profondeurs de la nation au dessus des préoccupations de parti ou de classe combattant pour la libération, la grandeur et la libération de la France ayant le sentiment de sa supériorité morale … de l’assentiment de l’immense masse française
Jamais la France ne crut que l’ennemi ne fût pas l’ennemi et que le salut fût ailleurs que du côté des armes de la liberté.
Les pouvoirs publics ne valent que s’ils reposent sur l’adhésion confiante des citoyens.
Voilà pourquoi une fois assuré le salut de l’Etat, la tâche était l’établissement de nouvelles institutions françaises. Puis nous nous sommes retiré de la scène pour ne pas engager dans la lutte des partis ce que nous pouvons symboliser, qui appartient à la nation tout entière. qu’aucune considération relative à un homme ne pût fausser l’œuvre des législateurs.
§ 7 à 10
Cependant la nation et l’union française attendent