De Gerando Anthropologie
N étudiant : 2140248 Fac Anthropologie Année 2014/2015
Commentaire de texte
Lectures complémentaires
Joseph-Marie de Gérando fut un lyonnais chrétien, philosophe, homme d’état et philanthrope sous Napoléon et pendant la Deuxième République. Elevé chez l’Oratoriens, son œuvre de bienfaiteur a été toujours influencée par la morale chrétienne et il s’est dédié surtout au développement de l’éducation populaire à caractère mutuelle, permettant la création d’écoles maternelles et élémentaires, de salles d’asile et de sociétés de secours. Il a été également fondateur de La Société de l’instruction primaire en 1815. On ne peut pas le considérer ni comme père ni comme fondateur de la discipline anthropologique, mais on rencontre dans sa dissertation les contradictions propres d’un jeune homme perspicace avec des idées révolutionnaire, mais aussi fils de son époque, pourtant lie à certains préjugés.
Il a fait partie de la « Société des Observateurs de l’Homme », une congrégation de très brève durée (1799-1805) et très peu connue jusqu’aux travaux de Copans et Jamin qui se sont dédiés à un rattrapage de leurs œuvres et mémoires. La Société était un ensemble hétérogène des savants de l’époque, qui comprenait naturalistes, médecins, philosophes, linguistes, historiens, voyageurs essayistes et comme ça dit le premier anthropologiste Perón. La finalité de la Société était d’observer l’homme d’un point de vue pluridisciplinaire mais à partir d’une méthodologie unitaire. A ce propos, l’objectif était de préparer une expédition autour du monde, menée par le capitane Baudin, afin de conduire le premier voyage ethnographique de l’histoire de l’homme. Le texte de De Gérando est aussi passé sous silence à cause de défauts de compréhension avec l’audience, pour utiliser ses propres mots, la proposition de théories irréalisables et aussi à cause d’un répertoire idéologique très éloigné et opposé aux projets politiques de l’Empire napoléonien.