Pour comprendre un texte écrit par Gaston Miron, il faut d’abord connaître l’histoire de la Révolution tranquille. Même si Miron écrivait avant et après la révolution, il a été beaucoup influencé par la politique de cette époque. La Révolution tranquille a amené des changements par rapport à la langue, la culture et l’éducation. Avant cette époque, l’Église catholique avait un pouvoir central dans la vie de tous les Québécois. Certes, l’Église contrôlait l’éducation presque partout en Amérique du Nord, néanmoins, au Québec, elle dirigeait d’une façon ou d’une autre toutes les décisions importantes dans la vie d’un Québécois, par exemple, le nombre d’enfants, normalement très élevé, qu’une famille devait avoir. La Révolution tranquille a arraché cette puissance à l’Église, et l’a donnée au gouvernement et au peuple québécois. À cause de la Révolution tranquille, le gouvernement a pris le contrôle du système scolaire et créé un ministère de la culture et des communications. Ainsi, le peuple était plus libre de prendre leurs propres décisions. Cette liberté, produit de la révolution, a influencé la poésie de Gaston Miron. Par exemple, on voit son implication quand, dans son annotation du poème « L’Homme rapaillé », il dit qu’il a transcrit le poème « en entrant chez [lui], au milieu de la nuit, au retour d’une manifestation à Québec contre la loi linguistique 634 ». Ici, il y a un lien clair entre la politique et la poésie de Gaston Miron. Gaston Miron est un des poètes les plus connus au Québec. Même ailleurs, comme en France, sa poésie est très connue. Cependant, Gaston Miron a seulement écrit un recueil de poèmes et autres textes, L’Homme rapaillé. Cette œuvre a été publiée d’abord en 1970. Quoiqu’elle a connu plusieurs rééditions chacun apportant son lot de modifications. Miron croyait que ses écrits n’étaient jamais finis d’être écrits. Il a beaucoup opposé la conception d’un recueil parce qu’il avait « une résistance à fixer [ses] poèmes ». C’est à cause de