De l’esprit et des lois
* De l’esprit des lois est un texte argumentatif de Montesquieu de 1748 qui présente un argument par paragraphe. * Le 1e paragraphe : il met en place l’argumentation, il énonce l’hypothèse et montre la démarche (‘‘si’’, imparfait, conditionnel), c’est l’introduction ; le ‘‘nous’’ inclus Montesquieu dans les esclavagistes ; les ‘‘ : ’’ montrent le début d’un discours argumentatif. * Le 1e argument (2e §) : il est écologique mais aussi historique et réel, possède une logique argumentative, rappelle l’histoire du peuplement et l’esclavagisme américain ; Montesquieu prend ses distances avec le texte (‘‘ils’’) et fait ses aveux (‘‘exterminés). * Le 2e argument (3e §) : il est économique et hypothétique (conditionnel) ; le choix du sucre montre la dénonciation : le sucre n’est pas indispensable, il associe donc l’esclavagisme à un luxe inutile. * Le 3e argument (4e §) : cet argument relate le racisme et la violence engendrée, l’esclavagisme semble se justifier par des critères physiques ; Montesquieu dénonce l’incapacité des européens à accepter les différences (ils sont supérieurs) ; l’affirmation est péremptoire (sans discussion) et est donc inacceptable . * Le 4e argument (5e §) : l’argument est physique, mais aussi religieux : Dieu sert de prétexte à l’esclavagisme ; Montesquieu montre la rhétorique des esclavagistes qui détournent le profit et la sagesse divine pour diaboliser le peuple africain ; l’ironie et la reprise anaphorique (‘‘âme’’) sert à rendre ridicule l’esclavagisme européen. * Le 5e argument (6e §) : c’est une justification : la ‘‘couleur constitue l’essence de l’humanité’’, en Asie, ils ont fait pire, donc on peut faire la même chose : les esclavagistes puisent la justification dans la barbarie des autres peuples. * Le 6e argument (7e §) : la justification continue grâce à l’exemple des Egyptiens (peuple référence) qui tuaient les roux, il y a une diabolisation de la couleur (les européens ont