Debussy claude achille
1862-1918
Né à Saint-Germain-en-Laye 22 août 1862 — mort à Paris 25 mars 1918. Ses parents tiennent un commerce de porcelaine. Pendant la guerre de 1870, la famille se réfugie chez sa tante (côté paternel), Clémentine, qui lui fait avoir ses premières leçons de musique avec un musicien italien, Jean Cerutti. A Paris, son père rejoint la Commune et sert comme capitaine dans la Garde Nationale. Quand la Commune de Paris est écrasée par les forces de Thiers, il est arrêté et condamné à quatre ans de prison. Libéré au bout d'une année, il est privé de ses droits civils.
Selon Charles de Sivry, Achille est confié à Antoinette Mauté de Fleurville, élève de Chopin et belle-mère de Verlaine ; elle le prépare à entrer au Conservatoire de Paris : il y est admis en 1872.
Il étudie le piano avec Antoine Marmontel et le solfège avec Albert Lavignac. Il obtient de petits prix pour le piano et le solfège entre 1875 et 1877 et ne peut prétendre à une carrière de pianiste virtuose. Il entre dans la classe d'harmonie d'Émile Durand et dans celle d'accompagnement d'Auguste Bazille où il obtient son seul premier prix.
Il compose ses premières mélodies en 1879 sur des textes d'Alfred de Musset (Madrid, Ballade à la lune).
En été 1880, il est engagé par Nadezhda von Meck, pour apprendre à ses enfants à jouer des duos avec elle. Il séjourne avec la famille à Arcachon, puis à Florence, où il compose sa première œuvre pour le piano et son trio pour piano.
A son retour à Paris il s'inscrit dans la classe de composition d'Ernest Guiraud, et gagne sa vie comme accompagnateur dans le classe de chant de Victorine Moreau-Sainti. Il y rencontre Marie Vasnier pour laquelle il écrit des mélodies sur des poèmes de Théophile Gautier, Leconte de Lisle et Banville
En 1883, il présente sa cantate Le Gladiateur pour le Prix de Rome.
Il est engagé comme accompagnateur des choeurs «Concordia» où Gounod le prend sous sa protection. Il compose de nouvelles mélodies pour Marie