INTRODUCTION

Ce dossier sur le travail en partenariat s’inscrit dans le cadre du stage à responsabilité que j’ai effectué au sein du SESSAD « XXX» qui bénéficie d’un agrément « déficience intellectuelle légère à moyenne ». Les enfants et adolescents suivis par ce SESSAD sont, pour la plupart, scolarisés dans des écoles élémentaires et établissements secondaires où ils fréquentent des classes spécialisées (SEGPA en collège ordinaire ou en EREA ) ou des dispositifs d’intégration tels que CLIS ou UPI . Le travail en partenariat est donc par nature au cœur même du quotidien du fonctionnement d’un SESSAD et a été renforcé par la loi 2002-2 en son article 21.
Je détaillerai donc dans un premier temps le lieu où j’ai effectué mon stage en 2009/2010 et les missions qui fondent l’action des SESSAD. Puis, nous verrons comment s’articule son fonctionnement au sein du secteur médico-social et j’insisterai particulièrement sur les liens qui se nouent avec l’Education Nationale, partenaire essentiel et central à notre travail.
La fin d’un cycle scolaire est toujours un moment décisif dans le parcours d’un jeune et sa famille. Dans le cadre des suivis que nous effectuons, nous nous trouvons régulièrement confrontés à la question de l’orientation qui constitue l’aboutissement de ce cycle. L’équipe pluri-professionnelle et ses partenaires se trouvent alors face à des propositions à faire et des décisions à prendre par la famille.
La situation que j’ai choisie pour illustrer de cet écrit est centrée sur ce moment précis où le travail en partenariat avec l’Education Nationale prend tout son sens. Nous verrons donc le cas du jeune Ryan B. , âgé de 12 ans, scolarisé en dernière année de CLIS et pour qui se pose la question de la poursuite de son cursus en milieu ordinaire. Nous verrons comment une collaboration efficace basée sur un partenariat stable et une relation de confiance permettent d’accompagner un jeune et sa famille à un moment clé de son parcours.

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