Deff. absolu relatif
Relatif
• Est relatif ce qui comporte des restrictions, des limites.
• Est relatif ce qui ne peut être défini, ni valoir, ni exister indépendamment d'autre chose ; ce qui est susceptible de comparaison avec autre chose que soi.
• Le « relativisme », c'est l'idée qu'il n'y a pas de vérité absolue, que l'opinion de chacun dépend de lui-même (en général, la philosophie combat le relativisme, parce qu'elle cherche, au contraire, des vérités universelles). L'expression « chacun sa vérité », devenue un lieu commun, illustre bien le relativisme : aucune opinion n'est vraie absolument, «tout se vaut, tout peut être affirmé».
• Cette difficulté a été mise en évidence par Platon qui, dans le
Théétète, reprend les thèses du sophiste Protagoras : celui-ci affirmait en effet que « l'homme est mesure de toutes choses », autrement dit, que la ou plutôt les vérités dépendent des perceptions, sentiments ou opinions de chacun. Si la connaissance se réduit à la perception ou à l'opinion, il semble donc légitime de dire « à chacun sa vérité », puisqu'il est vrai que perception et opinion sont, par définition, subjectives et relatives. Mais le problème est précisément de savoir si une telle conception de la connaissance ou de la science peut être admise. Dire : « à chacun sa vérité », cela implique que l'on se contente de s'en tenir à des opinions incertaines ou à des sensations subjectives ; que l'on se contente, donc, de s'en tenir à un relativisme du vrai, suivant lequel ce qui est vrai pour moi ne l'est pas nécessairement pour les autres.
II.
chose avec laquelle il est en rapport, et se caractérise donc par une relation, c'est-à-dire par un lien entre des éléments distincts. « On appelle relatives ces choses dont tout l'être consiste en ce qu'elles sont dites dépendre d'autres choses, ou se rapporter de quelque façon à autre chose.» (Aristote, Organon, Catégories 7).
• On peut employer absolu seul, mais, par définition, il faut préciser relatif à quoi (ou à qui). Pour autant,