Le corpus, composé de différents genre littéraires tel que la fable (« Le Loup et le Chien ») pour La Fontaine ; l’essai (Émile ou de l’Éducation) pour Rousseau ; la poésie (« Ultima verba », Les Châtiments) pour Hugo ; le roman (Germinal) pour Zola, donne le point de vue de différents auteurs de différentes époques sur le droit de l'homme d'être libre. Ce sujet est un thème récurrent dans l'Histoire de la pensée humaine, traité différemment selon les auteurs et les siècles. Nous verrons dans une premier temps quelles sont les libertés mises en jeu et leur coût.Puis dans un second temps nous constaterons que le courage est le chemin pour prendre sa liberté.

Pour La Fontaine, Rousseau et Hugo, l'homme n'obtient la liberté que si il fait un sacrifice. Dans le texte de La fontaine c'est le Loup qui renonce à l'aisance « os de poulets, os de pigeons sans parler de maintes caresses» l28,29 (accumulation), et son besoin de liberté l'emporte sur le besoin de se nourrir car il dit « Il importe si bien,de tous vos repas je ne veux en aucune sorte, et ne voudrais pas même à ce prix un trésor » l38-40. Le Loup veut garder à tout prix sa personnalité : il tient à courir où il veut (« Vous ne courez donc pas/Où vous voulez ? »).Rousseau oppose la pauvreté à la richesse pour marquer sa préférence (effet de contraste) « richesse » qui empêche de « connaître le prix de la vie » ; il lui suffit de ne « pas manque[r] du nécessaire » pour être heureux. le plaisir et le bonheur sont les valeurs essentielles, comme le démontre les nombreux mots du champ lexical du choix (« autant que je veux », « le choix », « on en veut ») et du plaisir (« plaisent », « plaisir » quatre fois) Hugo,lui, renonce au confort de son pays, il ''s’exile '' loin de sa « terre douce et triste » ; pour être libre il faut savoir faire le sacrifice de ce à quoi l'on tient. c’est « la fidélité pour les choses tombées » qui le pousse à ne pas se soumettre. Zola dans cet extrait de Germinal incite à la