Depuis quand êtes vous franc-maçon.
Et vous tous mes Frères,
Depuis quand êtes vous franc-maçon ?
A cette question il conviendrait de répondre « depuis que j’ai reçu la lumière » mais il serait aussi de bon ton de déterminer dans un premier temps si je suis franc-maçon. Hors je sais que je suis franc-maçon car mes frères me considère comme tel, donc dite moi depuis quand vous me considérez comme franc-maçon et vous aurez la réponse a la question.
Oublions la simplicité de se résonnement, je vais m’efforcer d’être un peu plus narratif.
Il faisait très beau cette après-midi-là et comme, exceptionnellement je n'avais rien de particulier à faire, je décidais tout naturellement d'aller me promener dans la campagne, me dégourdir un peu les jambes, donner à mes poumons, autre chose que de l'oxyde de carbone ou de la fumée de tabac. Respirer la bonne odeur des pins parasols, les parfums enivrants de thyms et de romarin, qui embaumaient ma Provence natale. Les limaçons, sur le fenouil sauvage, ressemblaient à de petites fleurs blanches. La garrigue était belle, j'arpentais les sentiers rocailleux avec bonheur. Dans les arbres, le chant des cigales rythmait celui des oiseaux. Le ciel était si bleu que s'en était presque indécent de beauté. Non, loin de moi, je vis une bâtisse en ruine, comme on en rencontre parfois dans nos campagnes désertées. Je m'approche, elle était ronde, c'était un vieux moulin. Il n'avait presque plus de toit, son hélice avait disparu, probablement réduite en poussière par l'usure du temps. Des broussailles et des ronces jaillissaient par ce qui fut jadis une porte, des mûriers sauvages aux fruits mûrs descendaient le long de ses larges fissures, donnant une impression de plaies dégoulinantes. Je m'assis à quelques mètres pour le contempler, car sous son air délabré et pitoyable, il émanait de ses pierres, quelque chose d'indescriptible et de majestueux. Tout à coup, une voix grave et sonore retentit derrière moi me faisant sursauter " C'est le moulin de