Derborence
Félicité, une servante parfaite pour sa maîtresse, une jeune femme bonne mais peu expansive de la petite bourgeoisie de Pont-l'évèque (un bourg du sud de Honfleur) et est "[enviée] à Mme Aubain pendant un demi-siècle", bien qu'elle soit un peu simplette. Elle est totalement dévouée à celle-ci mais surtout aux enfants, Paul et Virginie. Le fils, déjà grand, est envoyé au pensionnat d'un collège. La fille, moins âgée, commence le catéchisme. La bonne suit en même temps qu'elle, et finit par devenir fervente croyante, mais, étant peu réfléchie, devient mystique. A la suite d'un affreux coup du sort, elle apprend que son neuveu, qui représentait tout ce qu'il lui restait de famille, est mort pendant un voyage de commerce; sa protégée, Virginie, tombe ensuite malade et meurt. Les années s'écoulent... Dans la maison de Pont-l'Evèque, la maîtresse et la servante vivent côte à côte, progressivement rapprochées par la solitude et les souvenirs. Leur horizon se rétrécit encore, et les échos qu'elles reçoivent du monde sont si affaiblis qu'ils n'importent guère. Félicité reçoit un perroquet d'une amie de Mme Aubain, car personne n'en veut plus: elle va aimer l'oiseau comme elle a aimé les enfants de sa maîtresse et son neveu Victor, mais lui aussi finit par mourir et elle le fait empailler. Vingt ou trente ans passent encore... Paul se marie. Puis Félicité, devenues vielle, tombe malade. Elle et Mme Aubain meurent pieusement après une ultime prière qui montre le mysticisme de la servante à son comble.
La légende de saint Julien l'Hospitalier :
Résumé du conte :
Deux mystérieuses prédictions accompagnent la naissance de Julien : il sera saint et empereur.
Pendant sa jeunesse, Julien devient un seigneur cruel. Lors d'une chasse, un cerf lui prédit qu'il tuera ses parents et peu après, la prédiction manque de se réaliser : involontairement, Julien tire sur sa mère. Pour échapper à la prédiction, il quitte le château familial. Il combat