Je m’appelle Sita(nom d’une déesse indienne). J’ai cinq mille ans et aujourd’hui je vais vous raconter ma triste histoire.

A l’époque java’s huit ans. Je vivais dans un village avec mes parents. J’étais enfant unique et j’étais heureuse. J’avais des amis-une amie en particular. Elle avais vingt ans mais on s’entendais à merveille. Elle s’appellait Neha, un nom originaire de l’Inde, où nous habitions.

On passait toutes nos journées ensemble. On discutait, on rigolait-on étais comme deux soeurs. Un jour, elle vint dans ma hutte en pleurant. Elle m’annonça qu’elle attendait un bébé. J’avais alors douze ans. La partie la plus dramatique était qu’elle ne savait pas le nom du père de cet enfant qui grandissait en elle. J’étais sûrement petite mais je comprenais tout ce qui se passait.

Je ne pouvais rien faire à propos du bébé mais je pouvais partager son chagrin. Triste, triste était-elle pendant ces cinq mois où elle entrait et sortait de ma case en pailles. Mais pour une raison que jingoes, elle me cacha son chagrin même si ça se voyait d’un kilomètre. Je me demandais qu’aller devenir cet enfant sans père. Les minutes passaient, puis des heures et ensuite des jours. Après quelques semaines, le temps changea. La saison des pluies s’en alla, et on étouffait de chaleur.Quelques semaines avant que Neha devait accoucher, un incident étrange se produisit. Elle accourut pour me dire qu’elle sentait une présence en elle. Quelques minutes après, elle mourut dans mes bras. Je n’avais jamais autant pleuré de toute ma vie.

Et comme les nouvelles allèrent vite dans les villages. Le lendemain matin, un prêtre vint près de notre quartier et nous raconta un tas de conneries. Il expliqua comment il avait eu la vision de la mort de cette femme. Il osait appeller ma meilleure amie ‘cette femme’. Il voulait faire j’ne sais quel rituel avec son corps. Je m’y opposai-j’étais la seule famille qu’elle avait mais mon père me fit la morale et me demanda de me tenir à l’écart. Je lui