Des délits et des peines
Beccaria
Résumé
Préface de Robert Badinter : Présence de Beccaria
« Dei delitti et delle pene » paraît en 1764 à Livourne en Italie, œuvre du marquis Cesare
Beccaria 26 ans qui ne signera pas son œuvre tout de suite . C’est lors de sa publication dans La Gazette littéraire de l’Europe en 1765 que le livre fait scandale car il traite des cruautés des supplices et de l’irrégularité des procédures criminelles.
Marquis Beccaria est entouré de personnes ayant des relations avec le droit ou la justice : son meilleur ami Pietro Veri, écrit une satire à l’encontre de la justice et son frère
Alejandro est avocat.
Le livre de Beccaria fut remis par un ami, le père Frisi, à d’Alembert le 9 juillet 1765.
D’Alembert est enthousiaste face à ce livre. Grimm salue en Beccaria un des meilleurs esprits qu’il y ait actuellement en Europe.
Beccaria apportait le premier une réponse cohérente sur quels principes, fondés en raison et en humanité, construire une nouvelle justice criminelle ?
L’Affaire Callas (un père aurait tué son fils du simple fait que ce dernier voulait changer de religion, le père a été condamné à mort et a été torturé, sa culpabilité reste incertaine et douteuse) en France, rebondit au moment de l’apparition du livre de Beccaria, période ou la question de justice criminelle est remise en cause. Voltaire est un vaillant supporter de la cause criminelle et des injustices.
En France ce qui instaure la justice criminelle est l’ordonnance criminelle de 1670 ( les secrets de la procédure, le refus de l’assistance d’un avocat, le recours à la torture..).
La critique radicale faite par Beccaria de la justice criminelle est qu’elle est à la fois philosophique dans sa démarche et politique dans ses conséquences.
Montesquieu partage à peu près les mêmes principes que Beccaria et l’énonce dans son œuvre l’Esprit des lois mais c’est plus pour éclairé leurs rapporter des