Alberto Giacometti
Il est né à Borgonovo en Suisse en 1901 et il est mort à Coire en 1966. Enfant, il copie des oeuvres d'art (Dürer, Rembrandt, Van Eyck) pour apprendre, pour éduquer sa main et trouve un réel bonheur dans ce mode d'expression.
A 12 ans, il réalise son premier tableau, une nature morte aux pommes, sujet inspiré de Cézanne. Il dessinait pour communiquer, pour dominer.
Pendant sa jeunesse, il aimait dessiner et peindre, puis il a douté et il s’est interrogé. Il va donc abandonner les modèles qui existent et essayer de traduire à la fois la réalité et l'émotion.
Giacometti redécouvre sans cesse la forme et le volume des objets les plus familiers, il multiplie les dessins, tente de reproduire une réalité qui change en fonction de notre regard. Il s'entraîne pendant des années pour clarifier son regard et ce faisant, à se cerner lui-même car "On ne voit pas la réalité comme elle est mais telle que nous sommes" (Le Talmud).
Comme un enfant passe par plusieurs tranche d’âge dans sa vie, avant de devenir adulte, les peintres et les sculpteurs traversent également plusieurs périodes. Ils débutent, évoluent, mûrissent, se stabilisent, ou changent perpétuellement avec plus ou moins de réussite ou de bonheur. On peut dire qu’Alberto Giacometti a connu trois périodes principales : De 1922 à 1927 : Il n’est pas satisfait de ce qu’il fait : des sculptures avec des figures géométriques ; il n’arrive plus à créer d’après la nature, il sculpte peint et dessine toujours les mêmes thèmes : des hommes et des femmes sous forme de figures de géométrie : c’est la période cubiste. De 1930 à 1935 : Il commence à se libérer dans ses sculptures qui entrent plus dans l’imaginaire : c’est la période surréaliste. De 1936 à 1950 : Il utilise de nouveau les modèles. Il peut rester absorbé de longs moments devant un arbre, un verre sur une table, un rayon de soleil, un grain de poussière… Il les voit toujours pour la première fois. Résolu à représenter