Descartes et hobbes
La conception de l’être humain d’Hobbes et de Descartes
Descartes : Savais-tu, mon cher ami, que l’être humain ne vit seulement que par la pensée, qui est la faculté de concevoir le monde réel à l’aide d’idées?
Hobbes : J’aime ton propos! Par contre, je crois plus que c’est l’animal en lui qui pense, ceci s’expliquant par la puissance du mouvement de la nature. (Qui est double)
Descartes : Bien, sauf que c’est la communication entre l’âme et l’esprit qui fait en sorte que l’humain est déterminé!
Hobbes : Moi, je pense plutôt que c’est grâce à sa vie et à sa survie que l’humain est digne de détermination. Les humains sont dotés du mouvement vital, animant les fonctions de l’organisme comme la circulation sanguine, la respiration, la digestion. Mais il y a aussi les actes volontaires comme marcher, courir, se lever. C’est la capacité de l’individu à se préserver dans son être et ce sont tous des mouvements que connaissent les animaux pour assurer leur survie.
Descartes : Sur ce point, tu as raison, tu as ta façon d’attribuer la même mécanique à l’homme que moi j’attribue aux animaux
Hobbes : Nous sommes des machines ayant des ressorts, des nerfs qui nous font faire des mouvements externes, tout comme l’animal. Par contre, il est à noter que l’humain est doté de caractéristiques le différenciant clairement des animaux comme la parole ainsi que le pouvoir d’exprimer ses sensations corporelles. On peut aussi appeler cela la raison, qui elle, permet de calculer les conséquences de nos actions, contrairement aux animaux.
Descartes : Les mouvements externes, comme vous dites, proviennent donc de l’âme et de sa pensée. Comme j’avais dit, tout est causé par le dualisme.
Hobbes : Hé bien non Descartes, qu’est-ce que tu racontes? C’est seulement un instinct de survie qui nous met en lutte contre les autres, comme des animaux.
Descartes : Laisse-moi t’expliquer mon principe du dualisme, Hobbes. Le monde, incluant l’homme, se compose de deux