Le nouveau n'est pas nécessairement un progrès. Toute création, tout changement implique la destruction d'éléments qui étaient bénéfiques à certaines personnes. Ce n'est pas parce que c'est neuf que c'est nécessairement meilleur. De nos jours, nous avons des tonnes de nouveaux philosophes qui ne sont peut-être pas meilleur que nos anciens philosophes. Par anciens j'entends par exemple René Descartes ou encore Jean-Jacques Rousseau. Ces deux philosophes sont deux philosophes qui ont grandi, évolué et même performé à deux époques différentes. René Descartes a vécu à l'époque du 17e siècle où il était possible d'affirmer que nous étions des hommes modernes, où l'on commençait à considérer les mathématiques comme étant fiables et où l'on plaçait l'être humain au centre de l'univers, ce sont des raisons pour lesquelles Descartes est considéré comme étant le père de la modernité. Jean-Jacques Rousseau quant à lui a été celui qui a remis en doute la modernité. Jean-Jacques Rousseau a vécu à l'époque du 18e siècle et a remis en doute la modernité en nous présentant des raisons qui nous permettent de questionner le modèle de Descartes et sa vision de la modernité. Dans ce texte, je comparerai la vision de la modernité selon Descartes à celle de Jean-Jacques Rousseau .
Dans le 17e siècle natal de René Descartes, on peut facilement distinguer deux périodes, deux époques. En effet, dans la première partie on assiste à l'achèvement engendrées par la Renaissance à travers de nombreuses crises sociales de même qu'intellectuelles. Dans la deuxième partie, on assiste à une tendance à l'apaisement, à l'unité de même qu'à la reconstruction qui est marqué par l'avènement du classicisme. Descartes est un homme de nature curieux qui cherche à tout remettre en cause afin d'en arriver à un savoir hors de tout doute. Pour en arriver à ces savoirs, Descartes croit que l'homme ne doit pas se fier uniquement à ses sens qui sont faillibles, Descartes croit que c'est à travers les