Pauline VIVIEN
Tes1

Devoir de Philosophie

Sujet: Désirer autrui est-ce attenter à sa liberté?

Désir vient du latin desiderare, desiderium qui signifie « regretter une étoile disparue ». En effet, le désir est un manque perpétuel, le désir anime l'essentiel d'une vie humaine: désirs amoureux, de gloire.. Conscients ou inconscients ils font qu'une vie vaut la peine d'être vécue. Sans désirs nous perdons le goût de vivre. L'expression « désirer autrui » renvoie au désir amoureux, sexuel et affectif. Les thèmes de ce sujet sont le désir et la liberté d'autrui.
Faut-il assimiler le désir de l'autre à l'amour, ou l'envisager séparément du sentiment amoureux? Désirer quelqu'un est-ce aussi donner une part de soi-même? N'est ce pas celui qui désire l'autre qui renonce à sa liberté?
L'enjeu de la problématique est le problème de la possession, car attenter à la liberté de quelqu'un, c'est lui enlever toute liberté d'agir.
Dans une première partie nous verrons que lorsque le désir n'est envisagé que sexuellement, le désirant ne peut pas respecter la liberté d'autrui, ensuite nous verrons qu'il faut désirer l'autre en tant que sujet et non en tant qu'objet pour ne pas porter atteinte à sa liberté et enfin nous constaterons que désirer quelqu'un peut porter atteinte à sa propre liberté mais aussi que même si une personne nous sert d'objet du désir on a conscience que autrui est un sujet.

En effet, lorsque que l'on désire quelqu'un on se l'approprie. On ne veut pas que quelqu'un d'autre y touche, c'est le notre. La personne désirée est alors considérée comme une chose attractive, comme une chose consommable. Or, désirer l'autre comme une chose c'est ne pas le respecter dans son essentielle liberté.
Dans le « Leviathan » Hobbes montre que le comportement humain est une perpétuelle marche en avant du désir. L'homme, sitôt satisfait se porte sur un autre objet et ainsi de suite. Désirer autrui est réduit au rang d'objet, comme une simple chose sans