Desobeissance civile
http://www.revue-klesis.org/pdf/Klesis-Bentouhami.pdf
http://www.aidh.org/uni/biblio/pdf/1-5.pdf
http://membres.multimania.fr/patderam/dc1.htm
http://fr.wikipedia.org/wiki/D%C3%A9sob%C3%A9issance_civile
socioloue : marx ,
Sociologie La désobéissance civile comme forme d’action politique
Le recours à la désobéissance civile est, dans un régime démocratique et en temps de paix, un phénomène d’autant plus étrange qu’on peut douter de sa pertinence, de sa nécessité ou de son efficacité. En démocratie, la légitimité de la désobéissance civile peut être contestée que ce soit pour des raisons de légitimité (l’infraction à la loi républicaine ne doit pas être récompensée), pour des raisons politiques (les intérêts des individus ne peuvent pas prévaloir sur les intérêts de la collectivité), pour des raisons idéologiques (l’État ne doit pas céder à ceux qui le contestent) ou pour des raisons d’efficacité (désobéir ne s’attaque pas aux racines de l’aliénation et de la domination).Les causes qui motivent aujourd’hui les actes de désobéissance civile n’ont plus la noblesse de celles qui ont marqué les grands mouvements historiques : la Résistance, la Guerre d’Algérie, celle du Viet Nam, le combat contre la colonisation, la ségrégation raciale ou celui pour le droit à l’avortement, sans remonter aux luttes fondatrices de Gandhi. Et pourtant des citoyens continuent à contester l’ordre établi en se plaçant en situation de désobéissance. Il s’agit de monter que les actes de désobéissance civile sont politiques au sens où ils agissent comme un aiguillon qui vient rappeler qu’il est de la nature d’un régime démocratique d’assurer des avancées continues des libertés des citoyens - même si la validité de chacune de ces avancées doit être gagnée contre ceux qui leur opposent la crainte de la dissolution de la société dans une inquiétante dépolitisation ou un individualisme inconséquent.
La doctrine