Detour
Cinq documents nous présentent les différents détours pris par l’enseignement de ces valeurs. Il s’agit tout d’abord d’un extrait du livre du professeur-chercheur Jean-Noël Kapferer intitulé « Rumeurs, le plus vieux média du monde » paru en 1987. Suivent deux autres extraits d’ouvrages ayant pour auteurs des psychanalystes : Le premier, de l’Américain Bruno Betellheim avec « l’introduction de la psychanalyse des contes de fées », publié en 1976 et le second, du Français Benoit Virole et son ouvrage « l’enchantement Harry Potter » sorti en 1981. A cela viennent s’ajouter « le conte du petit hérisson qui ne piquait pas de l'intérieur » tiré du recueil de contes sorti en 1993, « Contes à guérir, contes à grandir » du très versatile Jacques Salomé et une représentation iconographique du tableau nommé « ceci n’est pas une pomme », œuvre réalisée par le célèbre peintre belge René Magritte en 1964.
Le problème est donc de cerner le détour sous ses différentes formes et l’importance de son rôle.
A la lumière de ces documents, nous verront donc dans un premier temps, les moyens utilisés pour véhiculer ce savoir et l’impact qu’y joue l’écrit, pour dans une seconde partie nous attarder sur les personnes concernées et les enseignements potentiels.
La richesse du monde artistique permet ainsi d’utiliser différents média et diverses formes pour communiquer le message de l’auteur. D'ailleurs, l’écrit est le moyen privilégié. Le psychanalyste Bruno Betellheim, nous montre que l’un des outils de communication favori est le conte, et ceci depuis de nombreux siècles comme le confirment les contes de fées « Hansel & Grätel », « Blanche-Neige » ou « Raiponce ». De plus, cette tradition se perpétue comme en atteste Jacques