Devenir français : un moyen d'intégration ?
Introduction :
- Définition des termes du sujet :
L’expression « devenir français » signifie qu’un individu n’est pas français de par sa naissance (c’est le droit du sang) et donc le devient au cours de son existence. L'intégration désigne le fait d'entrer dans un tout, dans un groupe, dans un pays… C’est le processus qui permet à une personne ou à un groupe de personnes de se rapprocher et de devenir membre d'un autre groupe plus vaste par l'adoption de ses valeurs et des normes de son système social. L'intégration nécessite deux conditions :
- une volonté et une démarche individuelles de s'insérer et de s'adapter, c'est-à-dire l'intégrabilité de la personne,
- la capacité intégratrice de la société par le respect des différences et des particularités de l'individu.
- Problématique :
Devenir juridiquement français est une étape essentielle vers l’intégration d’un individu mais cela est-il réellement suffisant et résout-il toutes les difficultés d’assimilation d’un étranger à la société française ?
- Quels sont les moyens de devenir français ? 3 moyens existent
Entre 90 000 et 150 000 étrangers obtiennent, chaque année, la nationalité française. Il existe trois grands modes d’acquisition : l’acquisition par décret, par déclaration (le plus souvent à la suite du mariage avec un Français) et de plein droit pour les jeunes étrangers nés et résidant en France.
Les étrangers qui résident régulièrement en France peuvent demander à acquérir la nationalité française. Les principales conditions à remplir sont (articles 21-15 à 21-27 du code civil) : - Être majeur. - Résider en France : la résidence en France doit être habituelle et continue depuis 5 ans. Sauf dispositions particulières, les étrangers doivent posséder un titre de séjour. - Le postulant à la nationalité française doit avoir en France le centre de ses attaches familiales (conjoint et/ou enfants mineurs) et de ses intérêts