Un survenant c’est : « quelqu’un qui s’arrête à une maison où il n’est pas invité…et qui se décide pas à en repartir » (p.47) Le survenant est très mystérieux, il ne parle pas de lui, de son passé, même son nom nous l’ignorons. C’est un étranger qui arrive comme ça un bon soir, il restera une année complète au Chenal du Moine, année durant laquelle nous pourrons observer ses qualités ainsi que ses défauts. À toute les fois que le survenant quitte le chenal du Moine il lui arrive quelques mésaventures. Il est supposé aller à Montréal quelques jours acheter des fournitures manquantes à ses travaux d’ébénisterie avec l’argent de Didace. Au bout d’une semaine il n’est pas revenu. Amable dit à son père : « Votre beau marle m’a tout l’air envolé sur les ailes de notre argent. » Cette métaphore nous montre que tel un oiseau le survenant est parti sans laisser de trace, probablement pour ne plus revenir et qu’il s’est sauvé avec l’argent des Beauchemin. Angélina a elle aussi prêter de l’argent au survenant pour qu’il s’achète de nouveaux habits. Elle l’a attendu tout un après-midi à Sorel en vain. Pour apprendre d’un habitant du Chenal du Moine que le survenant était en compagnie d’une autre femme. Le survenant aime la boisson, un jour à Sorel il a bu avec Joinville Provençal et ce dernier à cours d’argent à pris l’argent appartenant au bien familial pour payer la boisson. Il a fait découvrir l’ivresse à Joinville en plus de le pousser à utiliser le bien d’autrui pour étancher sa soif. Argent qui devait être prévu à d’autres fins que de faire boires les deux acolytes. Une autre fois le survenant est revenu de Sorel le visage abimé de s’être battu. Une autre preuve que le survenant n’est pas irréprochable, à vrai dire il est un irresponsable avide de liberté et de plaisir.
Le survenant est libre et sans attaches. Est-ce vraiment le bonheur? Je ne le pense pas. Il reste un grand adolescent qui refuse de s’embarquer dans la vie en prenant des engagements durables. Par