Devoir sur le rire
Master II Recherche Littératures
Du monde francophone
Université Cergy-Pontoise.
Exposé sur les formes et significations du rire dans la littérature, l’étude d’une œuvre complète le roman d’Alain Mabanckou, intitulé : « Black Bazar »
Résumé :
Black Bazar raconte la vie quotidienne d’un congolais à Paris dont la distraction permanente est la fréquentation du « jip’s», un bar que fréquentent ses amis qui le surnomme « Fessologue ». Héros, pas tant que cela mais nous pourrons le présupposer pour l’instant, Fessologue est aussi le narrateur de l’histoire. En effet, au début du récit, il est à la fois malheureux et rempli de colère. Sa compagne, nommée « couleur d’origine », l’a quitté pour rejoindre un dénommé « l’Hybride », le joueur de tam-tam. Mais le héros surmonte toutes les souffrances provoquées par cette séparation en achetant une machine à écrire dans un dépôt vente. C’est dans cet élan de déception qu’il se met à écrire afin de mettre à nu toute cette vie déchue. Aussi, c’est en usant d’un humour débordant que Fessologue se lance dans des observations. Il présente ainsi la société, qui l’entoure, l’environne et qu’il a connaissance, dans une satire politique et sociale du quotidien des noirs et de leurs conditions de vie en France. Ce qui lui permet de faire état du racisme que subit le Noir non seulement par rapport au Blanc mais aussi celui existant entre Noirs.
I- L’autodérision dans le comique et le grotesque
a)- La caricature grotesque du « Fessologue »
Le grotesque s’énonce dans l’œuvre d’Alain Mabanckou comme une composante du rire. Il est provoqué tout d’abord par la caricature que le héros fait de lui-même. Il se décrit comme un phénomène apparent de la sensibilité du bas corporel féminin. Cette caractéristique, on la tient du « Fessologue » lui-même qui informe le lecteur de ses tendances triviales. Et pour poursuivre sa propre ambition à tourner sa vie en dérision notamment lorsqu’il évoque son amour