Df2 acte de la vie quotidienne chez une personne gagée
J’ai effectué mon stage dans une maison de retraite, auprès de personnes âgées dépendante, tout particulièrement dans une unité Alzheimer.
La Maladie d’Alzheimer est une maladie neuro dégénérative (c’est à dire que les neurones dégénèrent et meurent) qui débute en générale, vers cinquante/soixante ans.
Celle-ci affecte lentement différentes fonctions comme la mémoire, le langage, la pensée, l’orientation dans l’espace, le temps et la reconnaissance des objets et des visages.
J’ai choisi d’analyser le moment de la toilette : Accompagner un résident à la toilette ne vas pas « de soi », ce n’est pas une activité banale, anodine. Il met en jeu l’image du corps de la personne et l’oublier serait témoigné d’un non respect. Une toilette bien faite ne se résume pas à la mesure de propreté finale de la personne.
En effet, le rapport à son propre corps est quelque chose de profondément intime. Faire une toilette, c’est entré dans l’intimité de l’autre, cela demande du temps, de la connaissance et de la confiance. Les gestes, les paroles, le toucher et le sens de l’observation des soignants sont importants. Je vous décrirais, comment en tant que future AMP, je m’efforce à tout mettre en oeuvre pour que ce moment se passe au mieux et soit le plus agréable possible pour la personne.
La toilette est la première aide apportée le matin et le premier moment d’intimité, d’échange et de confidence partagé avec le résidant. En tant qu’AMP, je pence que ce moment est important car nous sommes les premières personnes que les résidents voient au réveil. Une toilette agréable pour la personne, peut-elle influencer l’humeur pour le reste de la journée ? Comment entré en relation avec le résident en respectant son intimité, sa dignité ? Comment mettre tout en œuvre pour obtenir la confiance de la personne ?
Ces questionnements se sont imposés à moi au fur et à mesure de ma pratique Professionnelle et m’ont permis de prendre conscience de toute la complexité