Diagnostic financier
Est-ce que l’entreprise est rentable ?
Leçons tirées de la crise :
Remise en cause de la vision « actionnable » de la firme
Rémunération (bonus), court-termisme, endettement
Il n’y a rien de mieux que les capitaux propres : il faut éviter la dette
La dette court-terme ne doit pas financer les investissements : la dette à court terme est moins cher, les entreprises pensaient qu’en s’endettant à court terme, elle pouvait diminuer le coût du financement, mais c’est faux. La dette à court-terme est risquée.
Il vaut mieux avoir en permanence une ligne de liquidités non tirées : il est difficile de prévoir les entrées et sorties de cash-flow.
Indispensable de diversifier les sources de financement : c’est bien d’avoir des activités différentes pour une entreprise.
Le modèle anglo-américain :
Faible pouvoir des banques : les entreprises se financent principalement par les marchés car multitudes de fournisseurs qui achètent les titres et financent les entreprises.
Règne des marchés financiers :
Information financière
Nombreuses entreprises cotées
Epargne des ménages investie en action : les actions sont plus rentables mais aussi plus risquées
Faible influence de la loi fiscale : informations comptables orientées vers les investisseurs
Les comptes sont publiés dans un optique « true and fair value » : la valeur d’un actif n’est pas en fonction du passé mais de l’avenir. La valeur de l’actif est la somme actualisée de tout ses flux futur.
Primauté du « shareholder » : l’actionnaire est au cœur du débat, détenteur de parts d’une entreprise, toutes les décisions ses prennent dans l’intérêt de l’actionnaire.
Actionnariat dispersé : en France, actionnariat concentré
Le modèle français
Tradition de l’état entrepreneur : secteur stratégiques et infrastructures, champions nationaux, technostructure
Forte influence de l’administration fiscale
Importance des banques (et assurances)
Participation croisées entre entreprise