Dialogue catherine/philippe - lorenzaccio
Entre Catherine éplorée.
Catherine : Oh ! Mon cher Renzo est mort ! Quelle horrible nouvelle ! Je ne saurais exprimer le chagrin qui m’anime. (Elle pleur)
Entre Philippe.
Philippe : Enfin je vous trouve Catherine. En vous voyant ainsi je ne puis qu’affirmer que vous avez reçus la triste nouvelle et j’en suis peiné. J’aurais préféré que vous l’entendiez de ma bouche et non par des ragots proférés par d’infâmes personnages.
Catherine (D’une voix penaude, elle porte la main à son cœur) : Mon pauvre Philippe. Je ne puis exprimer en cet instant le mal qui me ronge de l’intérieur. J’aimerais vous demander une faveur.
Philippe : Laquelle Madame ?
Catherine (Hésitante) : Et bien … Pouvez-vous me raconter comment mon Renzo à bien put finir ainsi. Voyez-vous il ne me rendait pas souvent visite et de ce fait ne me parlais de rien. Je voudrais au moins savoir qui était mon Renzo.
Philippe (presque passionné) : Oh Madame ! Votre filleul était un vrai héro. Le jour où mes infortunés fils ont été emprisonnés, Lorenzo ce trouvait là et il m’a tout expliqué. Tout le monde ce méprend sur cet homme. Il n’est pas ce qu’il parait être. (Avec assurance) Il s’était enfermé dans le monde de la débauche pour mieux le combattre mais malheureusement il y a pris goût et n’en est pas sortie indemne. Malgré tout, il a gardé en tête sa mission qu’il s’était donné, qui été de tuer le Duc pour libérer le peuple de Florence de l’emprise de cette maudite famille de Médicis. Ce jour la donc, je voyais bien dans ces yeux se vrai nature mais il n’en restait presque rien de cette homme autrefois si bon. (Attristé) Oh si vous l’aviez vue ! Il ne croyait plus en rien, plus en la vie même plus en son crime. Il était perdu entre un monde de débauche qui le détruisait chaque jour un peu plus et le siens, qu’il tentait désespérément d’atteindre. Vous voyez que votre Renzo n’était qu’un gentilhomme qui c’est juste sacrifier pour le peuple.
Catherine (soulagée mais