Dialogue: Carmela, Giuseppe & Domenico
C : Je voulais encore une fois m’excuser qu’on n’ait pas pu rester à New York à cause de moi.
D : Mais ce n’est pas de ta faute Carmela
C : si
G : Ne dis pas de telles choses. Cela aurait pu arriver à n’importe qui d’entre nous d’avoir une maladie.
C : Oui tu as raison, mais vous auriez dû rester sans moi. Là-bas, vous auriez eu plus de chance à avoir une vie dont vous en rêviez.
D : Non Carmela, nous sommes allés ensembles, donc nous repartons ensembles.
G : Mais qu’allons-nous faire à notre retour ? On sera toujours les pauvres du village.
D : Ma va fan’culo ! Il faut entreprendre quelque chose pour que nous puissions récolter de l’argent et échapper à la pauvreté.
C : J’ai déjà mis en route un petit commerce. Lors de notre escale à Londres, j’ai acheté du thé anglais que j’ai ensuite revendu au port du Havre. Comme j’ai vu que ma vente était satisfaisante, j’ai donc acheté des casseroles (p. 108 3eme ligne du bas) que nous pourrons vendre lors de notre prochain halte à Barcelone.
G : Ohh Carmela quelle idée géniale. Grace a toi nous aurons plus d’argent qu’à notre départ. J’espère que cet argent pourra nous aider à nous sortir de cette situation.
D : Nous devons continuer cela jusqu’à notre arrivée. Acheter quelque chose à chaque ville et le revendre dans la prochaine. C : Et à la fin de notre voyage ? Je suis d’avis que notre commerce doit s’agrandir et seulement comme ca nous pourrons enfin être des gens normaux.
D : Oui, nous devons ouvrir un magasin. Nous pourrions vendre des produits locaux aux passants qui cherchent un hébergement pour la nuit. Oh, j’ai même une meilleure idée, nous pourrions ouvrir une auberge.
G : Tu dis n’importe quoi cela fait depuis très longtemps qu’un étranger n’a plus les mis au village. Montepuccio n’est plus ce qu’il était. Le soleil nous a tout pris. Et de quels produits locaux parles-tu ? Avec cette chaleur il n’est plus possible de planter quoi que ce soit. Tout finit