Dialogue vladimir estragon/ en attendant godot
Introduction : dans la mise en scène qu’il donna de godot à berlin, B faisait dire aux acteurs cet échange comme une récitation monotone en se tournant vers le public. Cet exigence du dramaturge est emblématique de la manière dont il se joue des situations d’énonciation traditionnelle du théâtre classique, pour donner un sens nouveau au dialogue ; LU et écoute comme une récitation, il releve davantage du domaine de la poésie, et semble un poème structuré en strophe par des silences. Nous lierons le texte comme un poème mis en scène d’abord, puis comme un dialogue mis en poème en nous interrogeant, a chaque fois sur ce que cette transgression des genres implique sur la nature du langage dramatique.
I) un poème théâtrale
Né de l’affirmation de la nécessité de parler (puisque nous sommes incap de nous taire), le texte se clot sur l’aveu d’un échec apparant, càd, sur la recherche d’un nouveau sujet, (dis qq chose) Entre ces deux déclarations critiques se déploie un texte reposant à priori sur un découpage en strophe rythmée par les retours de sonorité.
1) une structure poétique
- les strophes : réccurence silence qui découpe le texte en gd mouvement clos > idée de strophe - rime : répétition de sons et de tournures gramat (cf présentatifs parrallèles au rime interne) ce jeu de croisement et de répét composé de vers brefs
2) un rythme poétique
- les vers : impression de succession de vers, hémistiche alexendrins. Avec ces deux voies énonciatives s’entremelent des vers réguliers - les reprises sonores : elle font le rythme po étique et la musicalité du texte. (exemple allitération de consonnes liquides, assonance en U)
dans une premiere h ypothèse ce lecturenous avons constaté que le texte pouvait s’inscrire dans le genre poétique, nous allons démontrer qu’il appartient au genre théatral
II) Dialogue mis en poème
La premiere phrase de l’extrait présente d’emblée le