Diamants de conflit
Les diamants de la guerre désignent les diamants négociés illégalement pour financer des conflits armés, particulièrement en Afrique centrale et occidentale. L'Organisation des Nations Unies (ONU) définit les diamants de la guerre comme « … des diamants provenant de zones contrôlées par des forces ou des factions opposées à des gouvernements légitimes et reconnus internationalement, et utilisés pour financer une action militaire en opposition à ces gouvernements, ou en violation des décisions du Conseil de Sécurité ». Ces diamants sont également appelés « diamants du sang ».
Dans des pays comme l’Angola, les groupes rebelles ont exporté et vendu des diamants pendant des années. Les recettes considérables qu’ils ont perçues leur ont permis de reconstituer leur armement et de continuer à s’approvisionner alors même qu’un processus de paix était engagé sous l’égide des Nations unies. Entre 1992 et 1998, la vente de ces pierres précieuses a rapporté des milliards de dollars à l’Unita, dont l’exemple a été suivi ailleurs en Afrique par d’autres groupes rebelles.
C'est le désir de pouvoir qui entraîna et continue d'entraîner ces conflits entre minorités et majorités , politiques ethniques ou idéologique.
La stratégie des rebellions est dans ce sens de posséder un maximum de richesses nécessaires au bon déroulement de leur quête : achat d'armes , de matériel etc..
Le diamant , ressource abondante dans certaines régions, à la valeur sure ( grande valeur marchande , peu de fluctuations ) et dont la facilitée de trafic , due au rapport taille/valeur en a fait une ressource stratégique et une cible militaire , il joue donc un rôle important dans l'économie de guerre car il permet son financement , donc la poursuite des conflits , ce qui par ailleurs rend plus difficile toute conclusion d'accord de paix , car permettant le réarmement par la puissance économique qu'il procure.
L'exemple de l'UNITA en Angola autour des années 1990