Dickens
André Durand présente
Charles DICKENS
(Grande-Bretagne)
(1812-1870)
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Au fil de sa biographie s’inscrivent ses œuvres qui sont résumées et commentées
(surtout ‘’Olivier Twist’’, ‘’David Copperfield’’).
Bonne lecture !
Né à Landport, Porsmouth, le 17 février 1812, il était le fils de John, un petit employé de bureau qui vivait au-dessus de ses moyens, et d’Elizabeth, une femme frivole qui n’aimait que les fêtes et la danse. Aussi souffrit-il dès sa première enfance (où, dit-il « le petit chaperon rougea été mon premier amour. Je sens que, si j’avais pu l’épouser, j’aurais connu le parfait bonheur. ») qu’il passa à Londres et à Chatham, dans le Kent, dont les paysages allaient être présents dans une bonne partie de son oeuvre. La prétention inefficace et l’irresponsabilité chronique de son père firent que lui et la famille furent emprisonnés pour dettes dans la prison londonienne de Marshalsea, et que Charles fut obligé, à l’âge de douze ans, de quitter l’école et de travailler pendant six mois dans une fabrique de cirage, la ‘’Warren's blacking factory’’, où il colla des étiquettes sur les boîtes. Cette expérience précoce de la misère, de l’humiliation et d’une certaine déchéance (même après la libération du père, sa mère avait insisté pour qu’il continue de travailler) le marqua profondément. Décidé à ne pas se conduire comme son père, il reprit ses études et les acheva tant bien que mal, restant toutefois traumatisé par des humiliations et des souffrances qu’il allait ne jamais oublier. Quoiqu’il ait d’abord voulu devenir comédien, il fut, à quinze ans, après une rapide formation de sténographe, clerc d’avoué ; à dix-sept ans, sténographe à la Chambre des Communes. Puis il entra au “Morning herald” où il fut un remarquable journaliste parlementaire, et collabora aussi à des journaux humoristiques. Son style s'étant formé sous l'influence de Smollett, de Fielding et des essayistes (depuis Lamb jusqu'à Leigh