Dicriminatiopn embauche
I) Articles d’entreprises sur la Non Discrimination à l'embauche :
Garnier-L'Oréal jugé pour discrimination à l'embauche
La société de cosmétiques Garnier, filiale de L'Oréal, ainsi que la société d'intérim Adecco ont comparu en appel à Paris comme personnes morales pour "discrimination raciale à l'embauche". Cette procédure visant de grandes sociétés cotées en Bourse est une première judiciaire en France
Les sociétés Garnier, filiale du géant mondial des cosmétiques L'Oréal, et Adecco, spécialiste du travail intérimaire, ont comparu en appel à Paris comme personnes morales pour "discrimination raciale à l'embauche". Cette procédure visant de grandes sociétés cotées en Bourse est une première judiciaire en France, où les poursuites pénales pour racisme dans le monde du travail sont très rares. Les deux sociétés avaient été relaxées en première instance le 1er juin 2006 par le tribunal correctionnel de Paris, contre l'avis du parquet, qui demandait des amendes.
"Des allégations incompatibles avec l'éthique de L'Oréal"
Ce dernier a fait appel, de même que l'association SOS-Racisme, partie civile. Au début de l'audience, la cour a décidé de ne pas entendre de témoins, contrairement à ce que souhaitait SOS-Racisme, qui voulait citer à la barre un inspecteur du travail. L'arrêt sera mis en délibéré dans la soirée, sans doute jusqu'à l'été. Avant le procès, le groupe L'Oréal s'est dit innocent. "Au vu des informations en notre possession, nous demeurons en mesure de réfuter fermement l'accusation de discrimination. Ces allégations sont totalement infondées et incompatibles avec l'éthique de L'Oréal et les valeurs que ses collaborateurs mettent chaque jour en pratique, partout dans le monde", dit un communiqué.
Sont également rejugés Districom, partenaire de communication de L'Oréal, et des employés des sociétés, dont l'ancien patron français de Garnier, Laurent Dubois. Les personnes physiques encourent jusqu'à trois ans