Diderot affirme dans l’article l’ « encyclopédie » qu’un des objectifs de cet ouvrage était de changer la façon commune de penser

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L’Encyclopédie ou Dictionnaire résonné des sciences, des arts et des métiers, édité de 1751 à 1772, n’avait pas pour seule ambition de faire la synthèse des connaissances de l’époque. Au-delà, les philosophes entendaient s’en servir pour diffuser les idées et les idéaux des Lumières et pour changer la façon commune de penser, selon la formule de son rédacteur en chef Diderot dans l’article Encyclopédie. En quoi les textes des philosophes sont-ils représentatif de cette volonté ? Après avoir exposé les moyens des textes des philosophes des lumières, nous nous demanderons dans quels buts l’ont-ils fait. Diderot affirme dans l’article l’ « Encyclopédie » qu’un des objectifs de cet ouvrage était de changer la façon commune de penser, pour cela il utilise une certaine manière d’écrire et de nombreux procédés.

Ces écrivains et philosophes ont pour manière de multiplier les stratégies argumentatives en choquant le lecteur comme dans le texte de Jonathan Swift, « Modeste proposition pour empêcher les enfants des pauvres en Irlande d’être à la charge à leurs parents ou à leur pays et pour les rendre utiles au publics » en mangeant les nourrissons. Ils cherchent aussi à convaincre le lecteur comme dans « De l’Esclavage des nègres » de Montesquieu en faisant appel à la raison du lecteur. Pour finir, la dernière de ces stratégies est de persuader le lecteur comme dans de nombreux textes, comme par exemple dans le poème « Le Mal » de Voltaire, dans l’extrait « C’est la guerre » de Louis Calaferte et dans « Candide » au troisième chapitre écrit par Voltaire qui racontent tous des horribles massacres. Les Philosophes des Lumières veulent aussi amener le lecteur à faire sa part de réflexion comme là si bien écrit Voltaire sur la préface du Dictionnaire philosophique, « Les livres les plus utiles sont ceux où le lecteur en fait lui-même la moitié », comme dans « De l’Esclavage des nègres » de Montesquieu, et dans « Le nègre de Surinam » de Voltaire sont deux textes qui

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