Comment le statut de la femme évolue-t-il du 17ème au 20ème grâce à l’éducation ?

« Les vraies études sont celles qui apprennent des choses utiles à la vie humaine, » disait Jacques Bénigne Bossuet. C’est à partir du 17ème siècle que la société commença à s’intéresser à l’éducation de la gente féminine. S’apercevant des qualités que la femme avait toujours était dotée, de nombreux personnages historiques fort respectables décidèrent de s’épancher sur le sujet de l’éducation de la femme. Les premiers efforts faits dans ce sens furent tous d’abord à propos de l’éducation sentimentale des jeunes filles au lieu de l’entretien du logis, des enfants et du mari. Bien que considérer comme futiles et désuets, ces trois devoirs furent jusqu’au 17ème l’unique éducation qu’une femme pouvait recevoir. C’est à partir de là que des écrits comme le Traité de l’éducation des filles de Fénelon, la Princesse de Clèves de Mme De Lafayette ou encore Les Liaisons Dangereuses de Choderlos De Laclos s’intéressait à un autre type d’éducation à laquelle la femme aspirait. Une éducation qui la préparait face aux inconvénients, aux duretés de la vie. Une éducation qui lui fournirait les connaissances nécessaires pour la compréhension du monde. C’est ainsi que ce type d’éducation apparus à travers les écrits de Fénélon et son Traité de l’éducation des filles, La princesse de Clèves de Mme De la Fayette et Le Deuxième sexe de Simone de Beauvoir.

Dans son Traité de l’éducation des filles, Fénélon montre les premiers ébats de l’évolution du statut de la femme grâce à l’éducation. Bien que certains de ces arguments semblent aujourd’hui désuets, son traité est pour l’époque très moderne il est le début d’une grande avancé pour la statut de la femme. Tout d’abord, Fénélon reconnaît que les femmes méritent d’être éduquées. Il y décrit leurs qualités pour l’industrie, la propreté et l’économie. » Fénélon démontre que derrière chaque grand homme, se trouve une femme le supportant dans sa