Diffusion de l'information en archéologie
Introduction
De plus en plus, des moyens informatiques faciles d'emploi et adaptés sont à la disposition des archéologues. Depuis les années 1980, l'informatisation de la gestion des données de terrain s'est en effet développée de manière importante, notamment à la suite d'expériences pionnières, telles celle des fouilles de Levroux (Indre), dès la fin des années 1970, puis celles du métro de Lyon ou celles du site de Lattes (Hérault), à partir du milieu des années 1980. La création et l'utilisation de systèmes de gestion de bases de données relationnelles (S.G.B.D.R.), notamment, a favorisé un rapport beaucoup plus dynamique à l'information et a permis de créer des relations pertinentes entre différents corpus naguère étudiés séparément. Les données enregistrées et gérées à l'aide de S.G.B.D.R. peuvent en outre faire ensuite l'objet de traitements particulièrement intéressants, à l'aide de méthodes graphiques, statistiques ou mathématiques, qui permettent de converger vers la reconstitution d'un système global qui identifie et caractérise de mieux en mieux les sociétés étudiées. Ces méthodes informatiques, qui ne cessent de se perfectionner, sont presque devenues indispensables dans les développements actuels de l'archéologie, dans la gestion du patrimoine, mais aussi grâce à la modélisation, dans le cadre de la communication des résultats archéologiques au grand public.
Acquisition et gestion des données de prospection et de fouilles et systèmes d'information archéologiques
Deux aspects caractérisent l'informatisation en archéologie de terrain. Le premier est la mise en œuvre de bases de données. Avec leurs multiples possibilités de tri, de requête et d'inventaires, les bases de données ont amené un rapport à l'information plus dynamique que celui qui est permis par les fichiers manuels. Leur emploi n'a pas été sans conséquence méthodologique, car il impose une structuration