Différents comiques
Le comique verbal (ou comique de mots) : il s’agit d’une utilisation particulière du langage ; le jeu des comédiens accentuera ce comique par le ton, le rythme, les effets vocaux, etc. («mise en musique» du texte parlé). En voici quelques exemples : - les patois, les accents, les incorrections - les répétitions, les symétries, les accumulations, les hésitations - les jeux de mots, les expressions imagées à double-sens (et les confusions qui peuvent s’en suivre lorsque tel jeu de mots ou telle image est pris au pied de la lettre) - la “confusion organisée”, sur laquelle s’appuient souvent les quiproquos l’effet comique est produit par les paroles (jeux de mots, niveaux de langue, répétitions, etc.).
Le comique gestuel : l’effet comique est produit par l’interprétation (par exemple : mimiques, grimaces, vêtements, accessoires). le comique gestuel, est l’une des formes de comique. Il consiste à faire des gestes drôles dans une pièce de théâtre dans le but de provoquer le rire chez le lecteur ou le spectateur.
À la lecture d’une pièce de théâtre, le comique de geste se repère quand il y a des didascalies dans le texte qui précisent les gestuelles et postures amusantes que doivent adopter les acteurs. Le comique de situation : l’effet comique est produit par la situation d’un personnage dans l’histoire qui est racontée (surprises, rebondissements, coïncidences, retournements, quiproquos, etc.)
Une satire est une œuvre dont l’objectif est une critique moqueuse de son sujet (des individus, des organisations, des États, etc.), souvent dans l’intention de provoquer ou prévenir un changement.
Selon le petit Robert, le sens moderne et courant est : « Écrit, discours qui s’attaque à quelque chose, à quelqu’un, en s’en moquant ».
Une caricature est un genre littéraire de dessin humoristique qui charge certains traits de caractère souvent drôles, ridicules ou déplaisants dans la représentation d’un sujet. les caricaturistes