Diplomatie parlementaire
Une troisième partie de réflexion m’a semblé ici intéressante, dans la mesure où les deux concepts de « géopolitique » et de « diplomatie parlementaire » ont été présents tout au long de mon stage.
Il n’est pas ici question de présenter les institutions démocratiques françaises comme étant elles-mêmes géopolitiques. Une telle problématique demande un véritable travail de recherche approfondi. Cependant il convient peut être d’esquisser une explication de cette approche réflexive de notre système parlementaire dans son action internationale.
La géopolitique est la discipline d’études des rapports de forces, des rivalités de pouvoir ; il est question également de comprendre comment cette logique de conflit se matérialise et influence un espace donné.
L’espace du débat démocratique est sans nul doute un espace concret, qui dépasse celui de l’hémicycle, au cœur des rivalités de pouvoir. Cristallisées par des élus qui œuvrent pour une idée politique qui a vocation à être appliquée sur leur circonscription respective, s’esquissent alors des oppositions politiques, idéologiques et de personnes pour un pouvoir aussi démocratique soit-il.
Cette géopolitique est sans doute plus pertinente à étudier à une échelle interne aux frontières d’un Etat. Cependant, à l’échelle internationale, les influences de ce type de rivalités de pouvoirs peuvent aussi se faire sentir. Le débat autour d’une appartenance européenne à renforcer existe encore, de même les idées sur le dialogue euro-méditerranéen divergent, suivant les mouvances politiques. Là encore ces divergences traduisent bien souvent un sentiment national hétérogène. S’y mêlent craintes vis-à-vis par exemple, de l’entrée de la Turquie dans l’Europe, espérance d’une unité d’états qui, en formant un bloc puissent résister à la menace économique chinoise, en même temps qu’un sentiment d’appréhension et de doute