Directeur d'une jardinerie
BOÎTE À OUTILS Habitué à des croissances à deux chiffres depuis plus de dix ans, le marché du jardin a aujourd'hui tendance à stagner. Cette conjoncture modifie en profondeur le métier de directeur de jardinerie. Produits vivants, frais, chimiques, dangereux, le métier de directeur de jardinerie est un vrai casse-tête. En plus du rôle de commerçant, il doit jongler avec la mortalité des animaux de compagnie, la floraison des plantes et la protection de l'environnement et des salariés. Mais ce n'est pas la seule singularité de ce poste ! L'une des caractéristiques du travail de directeur de jardinerie repose sur un managementparticulier.
Jean-Emmanuel Dutot, qui travaille depuis plus de dix ans chez Truffaut, dirige le magasin de l'enseigne dans le XIIIe arrondissement, à Paris, depuis janvier 2006 et gère 68 personnes : « L'équipe doit être respectée, ce sont des gens passionnés et très motivés. Afin de conserver cette particularité, j'essaye d'individualiser au maximum mon management. »
Directeur du Baobab au centre-ville du Havre, Gérard Poupard, qui supervise une équipe de 10 personnes pour une superficie de 1 000 m2, partage cet avis : « Nos équipes sont bien différentes de celles que l'on peut trouver dans les autres secteurs du commerce. Nos salariés, qualifiés et en contact constant avec la clientèle et les produits, sont un des principaux vecteurs de fidélisation et de mise en valeur de l'offre. Ils constituent donc la première richesse de l'entreprise. »
Travail prospectif
Si le management mobilise une grande partie du temps du directeur de jardinerie, ses autres activités, qui varient en fonction du statut du magasin, sont aussi très prenantes. S'il s'agit d'un point de venteintégré, sa première mission sera d'appliquer la politique de l'enseigne et de garantir l'accomplissement des objectifs, en collant le plus près possible au référencement type.
À l'inverse, si le magasin