DISCOURS AUTOUR DE LA PEINE DE MOR1
Question de corpus Le corpus soumis à notre étude est composé de trois extrais de discours (argumentatifs) écrits à deux siècles différents. Le premier s’intitule Discours à l’Assemblée Constituante, et a été prononcé par Victor Hugo le 15 Septembre 1848, le second s’intitule Discours à la Chambre des députés et a été prononcé par Aristide Briand, le 11 Novembre 1908 et enfin, le dernier s’intitule Discours à l’Assemblée Nationale et a été prononcé par Robert Badinter, le 17 Septembre 1981.
Ces trois orateurs ont pour point commun de plaidoyer contre la peine de mort, et de mettre en scène des moyens pour convaincre et persuader leur auditoire. C’est ainsi qu’ils nous invitent à répondre à la consigne suivante : « Confrontez les trois textes en étudiant d’une part les moyens de convaincre et d’autre part les moyens de persuader. » et c’est ainsi que nous allons procéder.
Ces trois orateurs ont fait appel à des facultés d’analyse et de raisonnement de leurs auditoires à leur logique, afin de les convaincre. Pour cela ils ont présenté des arguments à leurs publics afin d’obtenir leur adhésion réfléchie. En effet, Victor Hugo et Robert Badinter ont tous deux utilisé l’argument selon lequel le droit de vie et de mort appartient uniquement à Dieu et que par la même occasion, nous n’avons pas le droit de lui dérober ce pouvoir. Ainsi, nous pouvons relever aux lignes 9 à 11, dans le discours à l’Assemblée constituante de Victor Hugo : « Vous écrivez en tête du préambule de votre constitution « En présence de Dieu », et vous commenceriez par lui dérober, à ce Dieu, ce droit qui n’appartient qu’à lui, le droit de vie et de mort ». Dans le discours de Robert Badinter, cet argument est illustré aux lignes 2 à 3 : « Pour ceux d’entre nous qui croient en Dieu, lui seul a le pouvoir de choisir l’heure de notre mort ». Non seulement, un autre argument développé implicitement, a été partagé par les trois orateurs : La peine